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Notre guide complet pour devenir le prochain Ghislain Lambert au feu rouge !
Que peuvent bien se raconter un cycliste urbain en VAE et un coureur sans assistance qui borne pour préparer son prochain objectif ? Petite liste non exhaustive d’expressions typiquement cyclistes, pour que le premier soit moins dépassé par le discours du second.
Le coureur qui s’entraîne fait le métier en alternant force et vélocité pour gagner des watts avant le prochain cri-cri, la cyclo du club ou une course en ligne. Il passe les bosses en force avec de la braquasse jusqu’à se faire péter les varices, avant de récupérer les jambes dans la laine. Il compte bien prendre de la cylindrée, pour intégrer le premier éventail et éviter de se retrouver dans la bordure à bouffer de la caillasse. Quand il ne chasse pas les KOMs, il mouline et travaille ses points morts pour avoir la socquette légère. En course, il y va pour jouer la gagne et ramener le bouquet. Pas question pour lui de faire deux et encore moins de terminer devant le camion balai ou de bâcher. Le nez dans le guidon et la selle dans le c.., il s’accroche à ses adversaires avec tout à droite, quitte à sucer les roues avant de les sauter sur la ligne. Son angoisse, c’est d’avoir les grosses pattes parce qu’il n’aura pas assez fractionné et surcompensé, avec pour conséquence les deux pieds sur la même pédale, même s’il se sent affûté comme une lame. Magie de l’assistance électrique, le cycliste en VAE peut quant à lui changer de braquet et fumer la pipe en tournant les cannes, et même passer les raidards sur la plaque sans sentir qu’il a une chaine sur son vélo. Et pédaler en toute simplicité.